NOS THÉMATIQUES

La gestion durable des réseaux d’eau potable et d’assainissement

Dans le cadre du développement durable et des économies d’eau

La gestion patrimoniale des réseaux d’eau potable et d’assainissement

La gestion patrimoniale des réseaux vise à assurer un entretien rigoureux, un renouvellement planifié et une optimisation des investissements, afin de maîtriser les coûts à long terme tout en réduisant les pertes en eau, les dysfonctionnements ainsi que les impacts environnementaux. Elle permet ainsi de prolonger la durée de vie des installations, d’anticiper les défaillances, et de répondre aux exigences réglementaires et aux attentes des usagers.

Dans cette dynamique, il est crucial de sensibiliser les acteurs territoriaux aux nouvelles technologies dédiées au pilotage et à la surveillance des réseaux (télésurveillance, capteurs intelligents, SIG, modélisation hydraulique, etc.), qui offrent des leviers puissants pour une gestion plus réactive, prédictive et efficiente.

En combinant approche patrimoniale rigoureuse et innovation technologique, les collectivités peuvent relever les défis de la transition écologique, améliorer la résistance des infrastructures et contribuer activement à la préservation de la ressource en eau.

La Charte qualité des réseaux d’eau potable et d’assainissement

Les Chartes Qualité des réseaux d’eau potable et d’assainissement sont des guides de bonnes pratiques à destination de l’ensemble des acteurs et parties prenantes des travaux de création, de reconstruction, ou de réhabilitation des réseaux d’eau potable et d’assainissement.

Depuis 2016, le respect de la Charte qualité est obligatoire pour toutes les opérations d’eau potable et d’assainissement subventionnées de plus de 150 000 € HT.

Les Chartes nationales de qualité : un engagement pour des réseaux performants

Ces Chartes sont portées par l’ASTEE (Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement) à travers le groupe de travail national des Chartes qualité.

Qui et quand ?

Ces chartes, élaborées en concertation avec les acteurs du secteur (collectivités, maîtres d’œuvre, entreprises, exploitants…), sont des références pour garantir la qualité des infrastructures.

Comment et pourquoi ?

Elles définissent un cadre de collaboration entre les parties prenantes à chaque étape d’un projet, de l’étude initiale à la mise en service. Elles précisent les responsabilités, les interfaces et les bonnes pratiques pour assurer la pérennité et la performance des réseaux.

Véritables outils de référence, ces chartes favorisent une gestion efficace et responsable des infrastructures d’eau potable et d’assainissement, conforme aux attentes des usagers et des collectivités.

Les bénéfices des Chartes qualité : 

  • $Travailler dans un cadre structuré
  • $Améliorer la durabilité des ouvrages
  • $Assurer une meilleure coordination entre les acteurs
  • $Garantir la conformité des travaux aux standards de qualité
  • $Optimiser les coûts en réduisant les défauts et les reprises

Les 6 étapes clés d’un chantier sous charte

Études et planification

📌 Définition des besoins et objectifs

📌 Réalisation des études préalables (techniques, environnementales, financières)

📌 Choix des solutions et élaboration du programme des travaux

Conception du projet

📌 Rédaction des dossiers de consultation des entreprises

📌 Sélection des prestataires (maîtres d’œuvre, entreprises de travaux…)

📌 Validation des choix techniques et organisationnels

Préparation du chantier

📌 Coordination entre les parties prenantes

📌 Organisation des contrôles qualité et sécurité

📌 Validation du planning et des procédures d’exécution

Réalisation des travaux

📌 Mise en œuvre selon les exigences de la Charte

📌 Suivi régulier, contrôles qualité et ajustements
si nécessaires

📌 Respect des délais, de la sécurité et des normes

Réception et mise en service

📌 Vérifications finales et essais de fonctionnement

📌 Remise des documents techniques et DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés)

📌 Validation et mise en exploitation du réseau

Suivi et maintenance

📌 Surveillance des performances du réseau

📌 Maintenance préventive et corrective

📌 Capitalisation des retours d’expérience pour les futurs projets

Nos contraintes locales

Alimentation en eau potable

Variations saisonnières

En période de basse saison, une conduite surdimensionnée entrainera une stagnation de l’eau (basse consommation, longueur…) altérant les qualités initiales de l’eau.

Zone littorale

Présence d’eau de mer dans les sols (remontée du biseau salé) : l’eau salée est très agressive et corrosive pour les matériaux et ouvrages du génie civil.

      • Températures élevées : les températures élevées de la région favorisent le développement de goûts et odeurs désagréables dans l’eau potable, accélèrent la plupart des réactions physico-chimiques et biologiques dans le réseau, influencent la croissance bactérienne, dissipent l’effet du désinfectant résiduel agissant sir les constantes d’équilibre et accélèrent la corrosion des matériaux.

Zone de montagne

Températures négatives : les températures négatives entrainent le problème du gel des canalisations, des équipements et du génie civil.

      • Fonte des neiges : à la fonte des neiges, des problèmes de turbidité peuvent se rencontrer.
      • Conditions de travail difficiles : l’accessibilité des ouvrages et la courte période pendant laquelle les travaux peuvent être réalisés réduit le nombre d’entreprises de travaux candidates et rend la mission ardue.

Assainissement

Variations saisonnières

Prévoir le dimensionnement des ouvrages pour la période de pointe en examinant les temps de séjour des effluents, y compris en basse saison, pour prévenir la formation de sulfure d’hydrogène, source de danger pour les exploitants, d’odeurs pour les riverains et de corrosion des ouvrages.

Zone littorale

Présence d’eau de mer dans les sols (remontée du biseau salé) : choix pour les ouvrages de matériaux adaptés, résistant aux phénomènes d’agression et de corrosion.

      • Protection des zones de baignade et de conchyliculture : choix judicieux des points de rejets en matière d’assainissement, notamment en fonction de la courantologie, maîtrise des débordements au niveau des réseaux unitaires (calage des déversoirs d’orage et dimensionnement des canalisations adaptés aux forts épisodes pluvieux caractéristiques du secteur méditerranéen), exigence de qualité y compris sur les réseaux pluviaux (contrôle des branchements particuliers pour éviter les inversions).

Zone de montagne

Écarts de températures : prendre en compte, dans le cadre des études, le problème du gel des canalisations, des équipements et du génie civil.

      • Conditions de travail difficiles : l’accessibilité des ouvrages et la courte période pendant laquelle les travaux peuvent être réalisés réduit le nombre d’entreprises de travaux candidates et rend la mission ardue.

Ils ont adopté la charte